240 photos et dessins 192 pages

19,5 x 24 cm  

29,50 euros Broché avec rabats

Éditions du Rouergue 

Primé au 6ème Festival du livre chapitre Nature 2008 !



Par Eléa Asselineau et Gilles Domenech 

Sous la coordination d'Alain Canet et Bruno Sirven avec les contributions de Jean Claude Tissaux (préface), Daniel Henry, Olivier Barbié, Konrad Schreiber, Benoît Noël, Jean André, Bernard Mercier, Sylvain Houlier, Jacques Hébert, Alain Canet, Fabien Liagre, Jean Marie Lespinasse et Dominique Mansion.

Véritable stratégie alternative pour l’agriculture,les Bois Raméaux Fragmentés, dits BRF, proposent de nouvelles techniques pour une meilleure fertilisation des sols

URGENCE SOLS EN PERDITIONS : le cercle vicieux...

Voici un texte à méditer sur l'ampleur de la situation et l'urgence de respecter les sols lesquels sont à la base de toutes vies sur notre planète. En revanche contrairement à ce qu'avance Daniel Nahon, les plantes transgéniques ne seront jamais la solution !

Les BRF, l'agroforesterie, les arbres, le non labour et les champignons oui les champignons offrent des solutions bien plus économiques, rapides et naturelles.

C'est à nous de nous adapter à notre environnement et non l'inverse ! Soyons symbiotiques avec les éléments qui nous entourent et non des apprentis sorciers.





Christiane Galus, correspondante du Monde nous apprend dans le journal daté du 23 juin 2008 qu’il est urgent de sauver les sols et ce, par l’entremise de Daniel Nahon, professeur de géochimie à l’Université d’Aix-en-Provence.
"les sols n’en peuvent plus. Nous sommes au bord de l’abîme et, si cela continue, il y aura des famines".
Et Daniel Nahon d’énumérer les causes : pollution, pesticides, urbanisation forcenée, érosion, déforestation. La litanie est longue et durable. "Près d’un quart des terres utilisables dans le monde, en effet, sont déjà dégradées" écrit Christiane Galus.

Comment feront-nous demain pour nourrir 9 milliards de terriens à l’aube de 2050 ? Face à ce qu’il nomme "un véritable illettrisme, une méconnaissance de la structure et du fonctionnement des sols" Daniel Nahon a décidé d’écrire un livre édité chez Odile Jacob et intitulé :
L’épuisement de la terre, l’enjeu du XXIè siècle. Car il est vrai, comme le précise Christian Valentin, directeur de recherche à l’IRD (Institut de recherche pour le développement), sous la plume de Christiane Galus, que "la détérioration des sols touche toutes les régions du globe" , plus particulièrement le Sahel et les montagnes de l’Asie du Sud-Est. Sans oublier notre beau pays de France ou l’on apprend que "l’urbanisation - routes et villes - provoque à elle seule la disparition de 60 000 hectares de bonnes terres arables par an".
La prise de conscience est récente. Un groupement d’intérêt scientifique Sol a vu le jour en 2001, "il a pour but de réaliser un inventaire des sols tous les dix ans pour observer leur évolution... . En parallèle sera réalisé une cartographie de la qualité des sols qui devrait être terminée en 2012". Car dans un avenir proche il faudra piéger le carbone, mieux filtrer l’eau et recycler les déchets urbains. Une démarche qui pourrait amener à redécouvrir "des solutions classiques pour réserver les sols. Diminuer les pesticides, laisser sur place les débris végétaux, étudier le paysage pour limiter l’érosion en fonction du relief...". Cela suffira-t-il ? Pas sûr semble dire Daniel Nahon, lequel relance un débat houleux. Selon lui, "on ne pourra éviter l’utilisation des plantes transgéniques. Les seules à permettre les cultures sur des sols arides et salés, malheureusement de plus en plus nombreux".
Sonya Fauré de Libération s’est intéressée à la lutte contre la désertification. Elle a interrogé Luc Gnacadja, secrétaire exécutif de la convention de désertification de l’ONU. Contrairement à la lutte contre le réchauffement climatique, le sol n’est pas considéré comme un bien public mondial. "La terre a une dimension patrimoniale, nationale, culturelle : la relation qu’on a avec elle n’est pas la même d’un pays à l’autre..." déclare Luc Gnacadja . "A Bruxelles, la lutte contre la désertification relève de l’Aide au développement, alors que le réchauffement et la biodiversité relèvent, eux, de l’Environnement" ajoute le responsable auprès des Nations unies. Car le fléau de la désertification ne touche pas que les africains, "l’Espagne, l’Australie, les Etats-Unis, sont désormais très touchés par la dégradation de leurs sols et l’épuisement des ressources". Les conclusions du GIEC sont claires : la désertification exacerbe le réchauffement et celui-ci exacerbe à son tour la désertification.
Que faire alors ? Chercher un Nicolas Hulot qui mobiliserait les consciences ? comme le suggère l’interview. Il y a mieux peut-être : monter un GIEC d’ici 2009 mais aussi décrocher des fonds, des partenariats pour pouvoir faire vivre la Convention contre la désertification. La quête s’annonce compliquée mais indispensable.

Revue de presse de la Mission Agrobiosciences du 23 juin 2008,
Le Monde, Libération.

Univers-cité des arbres en campagne

Notre bien aimée association Arbre et Paysage 32 (AP32 pour les intimes) dans le Gers (Midi-Pyrénées) organise de sympatiques rencontres en pays gascon sur divers thèmes concernant l'arbre :




La première session ouverte par notre ami Dominique Mansion sur les trognes, fut une belle première. La seconde soirée était sur le thème " Arbre, culture et biodiversité " avec deux présentations sur le rôle de l'arbre en agriculture.
Bruno Sirven (AP32) présenta avec sa légendaire simplicité, son humour, sa poésie et ses connaissances de terrain, la place de l'arbre dans nos paysages champêtres mais aussi urbains avec tous les avantages et toutes les satisfactions que les arbres nous apportent.
Les haies, créations humaines, sont reconnues pour abriter en leur sein une grande diversité d'êtres vivants, il fallait des données scientifiques approfondies afin que se développe et évolue l'agroécologie ? C'est désormais chose faite grâce à un travail de titan sur la biodiversité et les auxiliaires de cultures dans les arbres et haies en milieu agricole réalisée en partie par Jean-Pierre Sarthou (entomologiste, enseignant-chercheur à l' Enseignement National Supérieure Agronomique de Toulouse dit l'ENSAT). jean pierre Sarthou est venu nous présenter un exposé sur les recherches menées avec ses collègues. Notez qu' il s'agit là du plus gros compte rendu au monde sur le sujet !
Très instructif et surtout très convainquant, il est vraiment temps de planter des arbres, mais attention pas n'importe lesquels. Choisir des essences adaptées et diversifiées, choisir également suivant les cultures qui seront implantées !

Nous tenterons d'être à la hauteur de nos prédécesseurs lors de la troisième session qui concernera les BRF et qui se déroulera le vendredi 27 juin à Auch (salle Cuzin) à partir de 19h...
Au plaisir de vous y rencontrer !

Journée mondiale de la lutte contre la désertification


Selon l'ONU,
''La désertification est
le plus grand défi environnemental
de notre époque''.

"La désertification est un processus de dégradation des sols dans les zones arides, principalement, et provoquant une avancée du désert vers des terres non désertiques.

La désertification est la conséquence d’ interactions entre les variations climatiques, notamment dues à l’effet de serre, et les différentes activités humaines comme le surpâturage et la déforestation. Avec le réchauffement de la planète, la désertification s’est amplifiée. La plupart des continents sont touchés par ce phénomène mais c’est dans les zones arides que les conséquences sont le plus visibles, comme en Afrique et en Asie. En 2000, 70% des terres arides étaient soumises à la désertification.

Les conséquences de la désertification sont nombreuses. Celle-ci affecte surtout la biodiversité végétale et peut faire disparaître certaines plantes médicinales ou alimentaires entraînant alors des difficultés économiques pour les pays concernés.

La désertification est un obstacle majeur au développement rural et à l’élévation du niveau de vie des populations des zones concernées (CIRAD, 2008)

Les actions pour lutter contre la désertification sont variées : l’information et la communication auprès des populations locales, la protection des sols, la protection de la biodiversité, la diversification des activités agricoles, et bien sûr la reforestation."

Texte issu du bulletin d'information de l'association Planete Urgence

Plus d'infos sur le groupe de travail de l'ONU consacré à ce combat d'une extrême urgence,
l'UNCCD (United Nations Conventions to Combat Desertification)

Nous serons à Angers les 19 et 20 juin pour assister à un colloque sur les nouveaux usages de l'arbre organisé par la Direction Régionale de l'Agriculture et des Forêts , l'Institut National d'Horticulture et le ministère de l'Agriculture et de la pêche
Les thèmes abordés lors de ces rencontres seront les suivants :

- Préservation de la biodiversité et des arbres
- L'arbre créateur de paysage et de cadre de vie
- La protection de l'eau et des sols par les arbres
- L'arbre champêtre, les haies et l'agroforesterie
- La biomasse ligneuse et le bois matériau




9 ème salon des Ecoénergies à Mérindol...

Les samedi 7 et dimanche 8 juin, se déroulera dans le Vaucluse le
9ème salon des Eco-énergies à Mérindol.
Au programme, expositions, animations, ateliers, conférences, films, marchés, salon du livre... autour de l'écologie en général (éco-habitat, alternatives énergétiques, éthique, préservation et compréhension de l'environnement...)




Nous serons à la salle des auteurs le samedi de 15h à 18h30 et le dimanche de 10h à 12h30 puis de 15h à 18h. Rendez vous aux côtés de nombreux autres auteurs d'ouvrages sur l'écologie avec de beaux échanges en perspective !

Fête du Robinier en pays loudunais...

Le jeudi 22 mai avait lieu une journée consacrée au Robinier dit Faux Acacia... organisée par la Communauté de Commune du pays loudunais, le CRPF, l'IDF en partenariat avec l'ONF.



Le Robinier est une essence parfois mal aimée en raison de son caractère invasif et exotique. Pourtant, cet arbre présente de nombreux intérêts pour les métiers du bois, pour contribuer aux solutions de réchauffement climatique, pour le miel, les plaisirs de la bouche et pour les BRF ! C'est dans ce cadre qu'Eléa est intervenue dans la surprenante forêt de Scévolles, lors de cette très réussie journée. En effet, suite à des analyses scientifiques en Belgique et en Ukraine, il s'avère que les BRF de Robiniers montrent les meilleurs résultats !



La journée s'est clôturée à Montcontour le long de la belle Dive sur les pas de la Sente Divineles sols nus sont recouverts de BRF et sont ainsi préservés du piétinement, de plus, les herbes sont ainsi contrôlées. Les panneaux sont réalisés en Robinier, bois imputrescible, véritable alternative aux très problématiques bois tropicaux.

A noter, les 7 et 8 juin auront lieux les Dives Buissonnières, festival organisé en partie par la Communauté de commune du Pays loudunais et par l'association LAETA. C'est la plus grande concentration et célébration de musique verte en France, venez nombreux !

Un grand merci à Vincent Aguillon, organisateur et animateur de la Fête du Robinier pour son accueil chaleureux. Les 90 personnes présentes ont toutes reçues un document sur les BRF. Vive l'aggradation en pays loudunais et longue vie à la Sente Divine, ses sources précieuses et magiques !

Terre en Sève est née !

Gilles Domenech a la joie de vous annoncer l'inauguration de son entreprise Terre en Sève,
le mardi 17 juin à 9h à la salle polyvalente d'Ordan Larroque (Gers)

Ses objectifs sont de rendre le broyage accessibles à tous ceux qui ont des branches à valoriser en BRF. Pour cela, un broyeur thermique autonome circulera dans le département pour réaliser des chantiers de broyage à destination aussi bien des collectivités que des particuliers et des agriculteurs. Cette entreprise propose également de former et d'accompagner les agriculteurs désireux d'utiliser les BRF.


Terre en Sève - Gilles Domenech
Larriouau
32350 Ordan-Larroque
06 30 03 97 11
terre.en.seve(at)gmail.com

Longue vie à Terre en Sève !